Cercle hippique Chaumont-Choignes
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Position de l'amazone

Il est fondamental qu’une amazone s’entraîne, dès les premières séances d’apprentissage, à se placer dans une bonne position car encore plus qu’à califourchon, son attitude conditionne l’usage qu’elle fera de son cheval. Il faut se souvenir qu’il est toujours très difficile de se débarrasser d’une mauvaise habitude. 

 

 

- Tout le corps de l’amazone, mis à part ses jambes, doit être placé de manière rigoureusement symétrique de part et d’autre de la ligne médiane du cheval

-  Le maintien de la position ne doit pas être le fruit de la raideur et de la contrainte mais au contraire résulter de la souplesse et du liant liés à la décontraction de l’amazone. Plus ou moins naturels, souplesse, liant et décontraction seront acquis et améliorés par un travail de mise en selle bien conduit.  

 

 

L’amazone doit être assise bien d’aplomb dans sa selle, le bassin perpendiculaire à l’axe du cheval, le poids du corps également réparti sur les deux fesses et ce symétriquement par rapport à la colonne vertébrale du cheval. C’est la condition essentielle :

-          à la rectitude du cheval sans laquelle on ne peut travailler correctement

-          au confort de l’amazone qui, sinon, finira par souffrir du dos. 

 

 

 Cet équilibrage du bassin, est conditionné par l’utilisation d’une selle adaptée. Si la fourche droite n’est pas assez haute, la fesse droite sera amenée un peu plus en avant que la gauche et de ce fait, l’équilibre sera déplacé vers la gauche.

 

 Il faut absolument veiller, dès les premières séances à ce que l’amazone soit absolument d’aplomb et pour cela, la meilleure solution, lorsque l’on fait travailler une amazone est de se placer derrière elle.

 

 ·         LE HAUT DU CORPS

 

 L’amazone doit absolument se tenir droite. Un cavalier bossu n’est jamais agréable à regarder. C’est encore plus vrai pour une amazone qui se doit d’être un modèle d’élégance.

 La tête doit être droite, bien dégagée des épaules, le regard haut fixant le point à atteindre. Ceci est très important car la position de la tête conditionne celle des épaules et une amazone qui, par exemple, regarde la lettre où elle souhaite terminer sa volte prend spontanément la position du haut du corps adaptée à la courbe demandée.

 

 

 

 

 Les épaules seront, comme le bassin, bien perpendiculaire à l’axe du cheval. A ses débuts, l’amazone devra veiller à reculer son épaule droite et à avancer légèrement la gauche ce qui influera aussi sur la position de son bassin. Lorsque l’on fait travailler une débutante, on aura intérêt à la faire tourner souvent à main droite car ainsi, pour regarder son instructeur, elle devra regarder à droite ce qui conditionne la position de ses épaules.  

 

 La ligne des épaules sera située très légèrement en arrière de celle des épaules.

 

 Le rein doit être, comme à califourchon, soutenu sans cambrure excessive. Il doit être naturellement souple pour permettre d’accompagner les mouvements du cheval.

 

 Les bras tomberont naturellement.

 

 Les coudes seront proches du corps et mi-ployés.

 

 

·         LES MAINS :

 

En dehors de toute action, elles seront basses, légèrement  écartées. La main gauche se situe au niveau du genou de la cavalière. 

 

 

·         LES JAMBES

 

La jambe gauche a à peu près la même position qu’à califourchon même si, du fait de la moindre longueur de l’étrivière, elle a tendance à être plus en arrière. Elle doit être le plus descendue possible, le mollet au contact du cheval  et le talon doit être abaissé.

 

  La cuisse droite repose sur la fourche qui doit se trouver à quelques centimètres du pli du genou. La jambe tombe librement et repose sur le garde jambe, pointe de pied tombante.

  Il faut  prendre garde à ne pas crisper la jambe droite ce que font généralement les débutantes qui cherchent à l’utiliser pour se cramponner. Ce manque de décontraction, outre le fait qu’il nuit à la souplesse générale et donc au liant du travail, est souvent source de courbatures désagréables.

  Si l’amazone a temporairement besoin d’un moyen de tenue plus efficace, par exemple lorsque son cheval « bouge », elle remonte son talon gauche pour coller sa cuisse gauche contre la fourche et serre en même temps sa jambe droite. Elle s’assure alors d’une grande solidité en selle. On dit qu’elle « verrouille sa clé de sécurité »

 

 

 

 

 

 

 

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